Les chinois et les occidentaux
Aujourd'hui, petites réflexions sur la vision qu'ont les chinois de l'occident et comment est-ce qu'ils s'en imprègnent. Bien sûr, mes propos ne concernent que l'expérience que j'ai eue jusqu'à maintenant.
Il reste indéniable que les chinois vouent une certaine admiration vis à vis de tout ce qui peut venir de l'étranger, et surtout de l'Europe ou des Etats-Unis. Les jeunes qui sont à la mode, s'habillent avec des vêtements de marque non chinoise, les garçons dans le vent portent des pendentifs et d'ailleurs mes copines les trouvent un peu ridicules. Les jeunes filles font du shopping et sortent pour manger un MacDo, les pubs à la télé vantent les mérites des crèmes et produits de beauté Nivea, Oley, etc...
Cette attirance vers l'étranger est également palpable à l'université : tous les étudiants parlent anglais. Et je tiens à faire remarquer que ce n'est pas évident pour un chinois d'apprendre cette langue : vocabulaire, prononciation sont complètement différents du chinois. Combien d'étudiants ai-je vu qui annonaient leurs leçons dans les parcs de Tsinghua ? Il y a même une étudiante que je vois presque tous les matins : elle fait 2 tours du stade en courant à fond, prend son bouquin et lit ses textes en anglais à haute voix. Comme on dit : "bien dans son corps, bien dans sa tête". Cette génération de jeunes en veut et ça se sent. Ils sont résolument prêts à se battre pour faire face à la mondialisation.
Pourtant, en discutant avec un étudiant qui va être diplômé cet été, il m'a confié qu'il était inquiet par cet engoûment : selon lui, trop de changements peut être nuisible. Perte de culture et d'identité risque d'être le nouveau fleau de la société chinoise. Il n'a peut-être pas tort.
Néanmoins, je ne pense pas que cela arrive de si tôt. Des deux présentations sur la culture chinoise auxquelles j'ai participée en tant que spectateurs, j'ai toujours senti une pointe de fierté. Le détail le plus insolite : une étudiante a présenté un powerpoint sur tous les aspects culturels chinois, poétie, musique, calligraphie et pour finir architecture. Sur ce point-ci, elle a comparé une photo de maisons chinoises types Hutong, situées au bord d'une rivière (ma foi, très agréable) avec un dessin des maisons de Hobbits. Forcément, sa remarque a été de montrer combien l'architecture chinoise était plus intéressante que celle des occidentaux ....
Mis à part ce petit détail, je dois avouer que les étudiants sont extrêment gentils avec les étrangers. Lors de présentation d'opéra chinois, de Tai Chi, de Wufu ou de jeux, ils insistaient pour faire participer les étrangers. Bon, pour ma part, je suis toujours restée sur le banc de touche car tout le monde pense que je suis une vraie chinoise. C'est ça une bonne intégration ! Et les 3 fois où j'ai dit que j'étais aussi de Canton, on m'a demandé de parler cantonais tout de suite après. Ils sont un peu méfiants tout de même !
Bref, un "peau-blanc" se repère très vite et hop, en scène pour faire du Tai Chi :
Le détail qui tue : la portière rouge sans motif de flamme
Il reste indéniable que les chinois vouent une certaine admiration vis à vis de tout ce qui peut venir de l'étranger, et surtout de l'Europe ou des Etats-Unis. Les jeunes qui sont à la mode, s'habillent avec des vêtements de marque non chinoise, les garçons dans le vent portent des pendentifs et d'ailleurs mes copines les trouvent un peu ridicules. Les jeunes filles font du shopping et sortent pour manger un MacDo, les pubs à la télé vantent les mérites des crèmes et produits de beauté Nivea, Oley, etc...
Cette attirance vers l'étranger est également palpable à l'université : tous les étudiants parlent anglais. Et je tiens à faire remarquer que ce n'est pas évident pour un chinois d'apprendre cette langue : vocabulaire, prononciation sont complètement différents du chinois. Combien d'étudiants ai-je vu qui annonaient leurs leçons dans les parcs de Tsinghua ? Il y a même une étudiante que je vois presque tous les matins : elle fait 2 tours du stade en courant à fond, prend son bouquin et lit ses textes en anglais à haute voix. Comme on dit : "bien dans son corps, bien dans sa tête". Cette génération de jeunes en veut et ça se sent. Ils sont résolument prêts à se battre pour faire face à la mondialisation.
Pourtant, en discutant avec un étudiant qui va être diplômé cet été, il m'a confié qu'il était inquiet par cet engoûment : selon lui, trop de changements peut être nuisible. Perte de culture et d'identité risque d'être le nouveau fleau de la société chinoise. Il n'a peut-être pas tort.
Néanmoins, je ne pense pas que cela arrive de si tôt. Des deux présentations sur la culture chinoise auxquelles j'ai participée en tant que spectateurs, j'ai toujours senti une pointe de fierté. Le détail le plus insolite : une étudiante a présenté un powerpoint sur tous les aspects culturels chinois, poétie, musique, calligraphie et pour finir architecture. Sur ce point-ci, elle a comparé une photo de maisons chinoises types Hutong, situées au bord d'une rivière (ma foi, très agréable) avec un dessin des maisons de Hobbits. Forcément, sa remarque a été de montrer combien l'architecture chinoise était plus intéressante que celle des occidentaux ....
Mis à part ce petit détail, je dois avouer que les étudiants sont extrêment gentils avec les étrangers. Lors de présentation d'opéra chinois, de Tai Chi, de Wufu ou de jeux, ils insistaient pour faire participer les étrangers. Bon, pour ma part, je suis toujours restée sur le banc de touche car tout le monde pense que je suis une vraie chinoise. C'est ça une bonne intégration ! Et les 3 fois où j'ai dit que j'étais aussi de Canton, on m'a demandé de parler cantonais tout de suite après. Ils sont un peu méfiants tout de même !
Bref, un "peau-blanc" se repère très vite et hop, en scène pour faire du Tai Chi :

Le tout sur un ton bon enfant.
D'ailleurs, Nicolas a eu du succès auprès des chinoises dès il a dit qu'il était français : parce qu'il vient de France, il est forcément romantique ! L'organisatrice lui a même dit qu'elle savait qu'il était français avant même qu'il le lui dise. Autre exemple: un de mes collègues va venir à Paris cet hiver avec sa femme, c'est très romantique m'a-t-il dit. Oui, on peut voir ça comme ça....
Et maintenant, spéciale dédicace aux férus de voitures (ils se reconnaîtront) :
Les Kékés, ça existe même en Chine ! Allez, il n'y a pas que du bon chez les occidentaux.
Le détail qui tue : la portière rouge sans motif de flamme




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