dimanche, mai 28, 2006

Mariage en bande

Ce dimanche a été consacré à une ballade en vélo jusqu'au parc des Bambous pourpres ainsi qu'à une visite d'un temple bouddhiste Wutashi.
Une quasi randonnée à bicyclette de 45 minutes dans l'avenue Zhongguancun, le quartier informatique de Beijing nous amène à notre but. Avec une voie réservée pour les vélos, ceux-ci sont protégés de la jungle qui règne dans la conduite chinoise, quoiqu'il faille toujours se méfier des bus dont les arrêts se trouvent aussi sur la voie spéciale bicyclettes. Le tout est d'anticiper : le bus va t-il partir ?, dans ce cas là, passer à droite; ou va t-il déposer des passagers ?, dans ce cas-ci, passer à gauche pour éviter de se prendre les piétons.

Mais Nicolas, un autre insalien thésard à Tsinghua et moi sommes arrivés sains et saufs.

Le temple Wutashi est tout mignon, calme et le musée des Pierres très intéressant. Je le recommande, surtout que pour y arriver, nous avons roulé le long d'une rivière sur une centaine de mètres. On ne se croyait plus du tout dans la ville bruyante.



Puis, nous nous sommes dirigés vers l'autre objet de notre visite : le parc des Bambous Pourpres. Je suis réellement impressionnée par la verdure et la tranquilité qui règnent dans tous les parcs que j'ai visités jusqu'à présent. Six ans auparavant, j'avais été énormément déçue.
Quelques photos de nénuphars, une ballade le long du lac et là, que voyons nous à l'ombre des saules ?

Deux couples de mariés, habillés presque pareils (femmes en meringue blanches et hommes en costume blancs crèmes) qui se font prendre en photo par des professionnels. Pendant que les uns se font photographer, les autres attendent sagement. Enfin, plus ou moins sagement, un des mariés avait l'air d'être gêné par son pantalon un peu trop serré. Une photographe place le couple : regard vers le haut, main dans la poche, et que je te tourne et retourne la figure pour mieux capter la lumière. Les techniciens tiennent de grands panneaux réfléchissants. Intriguée, je les prends en photo.

Nous continuons notre promenade, et là, encore un couple ! j'ai compris peu après qu'une équipe de photograpes proposait ses services à l'entrée Est du parc. Et comme il faisait beau, les couples en ont profité pour faire leurs photos de mariage. Petits détails insolites : tous les mariés sont en constumes blancs (j'en ai croisés au moins 6) et toutes les mariées ont des pantalons sous leur robe. Nicolas a été déçu de ne pas voir les portes-jartelles...



vendredi, mai 26, 2006

祝你生日快乐 !

"Zhu ni sheng ri kuai le !" A défaut d'avoir des caractères en chinois, un joyeux anniversaire en pinyin est tout à fait acceptable :-)
Ainsi donc, le 25 mai était mon anniversaire. Très contente d'être avec mes collègues de travail ce jour là, j'ai donc décidé d'apporter des petits croissants, des pains au chocolat et des pains aux raisins, frais du matin pour faire un peu la fête au labo.
J'en ai donc informé le chef du labo, Yen Da et celui-ci, tout étonné, a décrété qu'il fallait faire quelque chose de spécial: le célébrer co
mme il faut. Nous voilà donc le jour J, un peu pluvieux, mais cela ne m'a pas empêché d'aller chercher ces chères (dans les 2 sens du terme) pâtisseries près de la station de métro, dans une boulangerie française "Tous les jours".

La matinée fut calme et mais stressante pour FangTing qui a présentée le thème de sa thèse. Et je peux vous dire que cela a discuté sec après : les autres membres de l'équipe n'arrivaient pas bien comprendre son objectif, ils avaient peur que le travail soit beaucoup trop dur pour elle, ils ne savaient pas comment elle allait régler toutes ses questions. Bref, quand ils ont une idée en tête, les membres de l'équipe ne se laissent pas faire et c'est pas sur un ton des plus courtois...
Mais avec moi, (quelle chanceuse) ils sont vraiment gentils : ils m'ont traduit au fur et à mesure la présentation. Ainsi que des brides de la conversation mouvementée !

Bref, nous sommes ensuite allés fêter mon anniversaire à la pizzaria de l'université, avec le ketchup, comme d'habitude. Et un gâteau m'attendait sur la table ! un gâteau avec mon nom, une attention toute délicate :

mon gâteau tout crème avec un petit cochon !

Puis, un autre débat en fin de repas anime la table: qu'allons nous faire ? Nous étions sensés faire un peu de bateau dans le parc d'à côté, mais étant donné les conditions climatiques, l'activité a été vite compromise. Petit tour de table : retour au labo pour jouer aux cartes, bateau malgré le temps, karaoké ou autre proposition ?

Toute curieuse de participer à une des activités les plus populaires en Asie, je vote pour le karaoké. Et être l'invité d'honneur a un sérieux avantage : presque tous ses voeux sont exausés ;-)
Nous voilà donc en route vers le karaoké qui à mon grand étonnement, ne se trouve pas sur l'université. En effet, celle-ci est une mini ville à elle seul : logement pour les professeurs, écoles pour leurs enfants, etc... (Voir les notes précéd
entes)

Après l'entrée, passage dans des couloirs sombres vers une grande salle où les 12 membres de l'équipe s'affalent sur les canapés en face d'une télévision Hi Tech, reliée à un ordinateur qui gère toutes les chansons. Un des collègues va chercher des boissons, des snacks. Comme nous n'avions pas encore bu boissons, ni mangé mes gâteaux sec de France, je les sors de mon sac et là, même pas le temps de dire "ouf" qu'un employé fait irruption dans la salle. Il nous dit que nous n'avons pas le droit de boire, ni de manger ce que nous apportons. Petit incident diplômatique : il veut confisquer la boisson (OK, pas de problème) mais aussi les précieux gâteaux qui ont voyagés de Paris à Pékin via Hong Kong. Grands cris, marchandage : "tu nous les laisses, on t'en donnera un peu pour goûter, ça vient de France" " non pas question, j'ai des instructions, désolé" (en chinois).
Finalement, ils resteront cachés sagement dans mon sac. Tant pis, nous les mangerons plus tard.

L'ambiance se détend petit à petit, les meilleurs chanteurs choisissent leur chanson. Je ne dis pas les plus téméraires car ils n'ont absol
ument aucun honte pour chanter, même si certains pourraient être responsables du mauvais temps... J'ai été réellement impressionnée par certains ! Et même le chef de l'équipe m'a dit que c'est la première fois que les membres se laissent autant aller ! "Ils supportent trop de pression la journée, ils ont besoin de décompresser" dit-il en rigolant.



J'ai su que le karaoké est une des activités préférés des chinois. Certains y restent 10 heures d'affilé ! Ils y vont aussi souvent que les français vont un cinéma. Parfois 1 fois par semaine, avec des amis, après un bon repas. En tous les cas, cet après-midi a été très riche en rigolade, en bonnes pensées et parfaite pour fêter mon anniversaire. Je me sens encore plus proche de mes collègues et eux de même !

dimanche, mai 21, 2006

Poussières du désert

Le temps à Beijing est assez impénétrable. Bien que la ville soit à 200 km environ de la mer, le climat est continental. Le thermomètre peut augmenter de 5°C à 10°C du jour au lendemain. Et même si du beau temps est annoncé à la météo, il y aura toujours cette couche laiteuse dans le ciel.

Mercredi dernier, le vent soufflait fort. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le ciel ne s'est pas dégagé. En effet, il était chargé de petites poussières du désert, sûrement celui du désert de Gobi. Et je l'ai appris à mes dépens. Dès que je suis sortie, j'ai attrapé pleins de petits grains de sable dans les yeux. Super pratique lorsque l'on est à vélo ! Depuis, je me ballade toujours avec mes lunettes de star, prête à dégainer.

Le lendemain en fin d'après-midi, un début d'orage s'annonce. Pas de quoi en faire tout un plat comme ceux de France, mais suffisamment pour que je me dépêche de rentrer avant que la pluie ne s'abatte. Enfin, c'est ce que je pensais... Pédalant comme une folle sous les grosses gouttes, je me dis que ça fera du bien à mon vélo de se décrasser un peu sous la pluie. J'ai même hésité à le laisser dehors, quitte à sécher la selle le lendemain.
Mais double méprise : d'une part l'orage s'est limité à ces grosses gouttes, d'autre part, en rentrant dans ma chambre, quelle fut ma surprise de voir mon pantalon, non pas constellé de gouttes d'eau, mais bien de poussières ! En effet, l'air est tellement chargé de sable (ou loess) que les gouttes d'eau les précipitent.
Pas étonnant que les gens portent des masques, comme ce vendeur de journaux sur la place TianAnmen :


Du coup, ce week-end, je ferais les magasins à Xidan et je me balladerais pas trop loin de Qianmen. Et les photos seront en sépia parce que de toute manière, la luminosité n'est pas le fort de Beijing :

On remarquera les fils électriques devant les magasins, cela donne du charme à la photo et renforce l'aspect vieillot.
Petit anecdote : en me rendant vers ces rues piétonnes, des vendeurs à la sauvette proposent saucisses chaudes cuites sur place, babioles, copies de figurines des jeux olympiques.
En faisant le chemin inverse, je vois alors ces vendeurs pousser leur chariot dans des rues adjacentes avec grande frénésie, fuyant je ne sais quoi. "Vite ! vite !" qu'ils disaient. Quelques mètres plus loin, je comprends mieux : un camion de policiers vient de stationner au coin de la rue. "22 ! v'là les flics !", ils ont du se donner le mot d'ordre car de là où j'ai croisé les vendeurs, on ne voyait franchement pas le fourgon !


dimanche, mai 14, 2006

La vie dans la rue

Une grande particularité que j'ai pu constater en me balladant dans les rues, c'est la vie qui y règne.
Les chinois aiment faire des activités à l'air libre.
Dès qu'un coin à l'ombre, agréable et calme leur plait, ils s'installent :
Ils peignent, jouent au mah-jong, chantent, dansent, exposent leurs oiseaux ou se font couper les cheveux ! Et c'est vraiment sans gêne que l'on peut les regarder, ils sont tellement absorbés dans leur action qu'ils ne sont nullement dérangés. Je suppose également que cela flatte un peu leur égo !
D'ailleurs, au mah-jong, j'ai été impressionnée par la dextérité des joueurs, aussi bien pour empiler les pions, que pour jouer tout simplement. Hop hop hop, et la partie est finie. Je n'ai même pas eu le temps de comprendre le jeu du gagnant (et pourtant j'avais tout suivi depuis le début !) que les pions étaient déjà prêts pour la partie suivante. Attention, c'est de l'argent qui est en jeu, pas des jetons, bien sûr.

Ballade dans le quartier


Ce week-end a été destiné à mieux découvrir mon université, les petits coins de verdure où je pourrais me reposer, les autres cantines. Il est important de bien manger ! surtout pour les chinois.

Comme l'université de BeiDa (Beijing DaXie - l'université de Pékin), autre grande université renommée de la Chine, ne se trouve pas très loin de TsingHua, j'en ai profité pour y faire un petit tour en vélo. Ma première impression : cette université est beaucoup plus agréable et tranquille. Les jardins sont plus authentiques, mieux entretenus. Par contre, les dortoirs des étudiants semblent moins confortables que ceux de TsingHua. Mais ces universités sont toutes les deux réputées. Tsinghua est plus axée sur les sciences de l'ingénieur alors que BeiDa est spécialisée dans les sciences humaines.


Bien que l'on m'ait accompagné une fois au Carrefour non loin de Beida, je n'ai pas réussi à le retrouver. Les rues sont immenses, les tours se ressemblent toutes et vu la foule qui se pressait pour faire du shopping informatique, je n'ai pas eu le courage de faire des tours et détours avec mon vélo, encombrant parmi tous ces gens.
D'après Yan, il y a au moins 3 Carrefour rien qu'à Beijing. C'est un symbole de réussite commerciale française en Chine. Ce sont surtout les chinois de classe moyenne qui y vont, mais le magasin est toujours bien fréquenté parait-il.
Yan m'a demandé si les français se doutaient que les chinois allaient au Carrefour aussi fréquemment. Il est vrai que nous avons parfois une fausse idée des chinois, n'ayant pas forcément le même standing de vie, bien que nous nous rendions compte de l'immense essor chinois. Bizarrement, au labo, mon tuteur m'a aussi dit que les français ne pensaient sûrement pas que les chinois allaient aussi souvent au Carrefour. Apparemment, ils sont très fiers de cette implantation en Chine. Elle est signe d'occident, et donc de progrès dans la vie quotidienne des chinois.

vendredi, mai 12, 2006

Le labo

Le but de ma présence en Chine est avant tout de travailler en collaboration avec le laboratoire de recherche concernant l'optimisation énergétique dans le bâtiment.
J'ai eu la chance d'arriver quelques mois après l'installation des bureaux dans un nouveau bâtiment qui a été conçu pour consommer le moins d'énergie possible. Brises soleil, façade double peau, matériaux à changement de phase, ventilation naturelle, pompe à chaleur réversible... Un bel objet de maîtrise technologique :


Il me semble aussi que le contrôle des lumières se fait par le réseau internet. Je n'en vois pas trop l'utilité, par contre, je sais que c'est extrêment gênant lorsque le débit est trop faible : nous travaillons dans la semi-pénombre.

Notre bureau, en open space, à 9h du matin, presque désert

Nous sommes environ une dizaine dans notre équipe : quelques post-doc, quelques thésards, quelques uns qui font une maîtrise, deux étudiants chinois comme moi, qui font un stage de recherche. Le chef d'équipe est un post-doc, leadership. Je croyais au début qu'il était très jeune, mais il s'est avéré qu'il a au moins une trentaine d'années. Je lui en donnais 25, pas plus ! Il est même marié, avec une jeune fille de TsingHua. En général, les chinois font très jeunes. Ils ne s'embarrasent pas trop de leur apparence et au contraire, sont très spontannés. S'ils ne travaillent pas, ils rigolent très facilement.
Le rythme de travail est chinois vais-je dire :
- le matin, vers 9h, il n'y a presque personne
- le midi, nous allons manger et certains rentrent directement au laboratoire pour travailler (ou pour jouer !) tandis que d'autres rentrent chez eux et reviennent quelques heures après.
- le soir, vers 18h, c'est l'heure d'aller à la cantine, celles-ci fermant à 19h. Puis, la plupart retournent au labo pour travailler.

Finalement, il arrive souvent que toute l'équipe ne soit pas au complet. Ils viennent quand ils ont le temps, et n'ont pas l'air de devoir faire des heures de présence obligatoires.
Par contre, cela arrive souvent qu'ils fassent autre chose alors qu'ils seraient censés travailler : regarder des films, jouer à counterstrike en réseau toute une après-midi, jouer à SimCity toute une journée... la vie est belle ! Cependant, je pense qu'ils sont très efficaces lorsqu'ils se mettent au travail. Mais ils aiment bien se détendre, c'est indéniable.

Lors d'un repas organisé chaque semaine, ils n'arrêtaient pas de se marrer autour de leur pizza. Petit détail culinaire : ils mangent tous leur pizza avec du ketchup. Chaque morceau est largement trempé dans la sauce rouge... Je n'ai pas osé essayé, la pizza en elle même ayant déjà un très bon goût.
Autre particularité : bien que nous soyons dans un restaurant dit "occidental", nous avions commandé 4 pizzas pour tout le groupe que nous avons partagées entre nous tous au fur et à mesure. Comme pour un repas à la chinoise ! De même que pour les pâtes bolognaises : 3 assiettes pour 10 personnes, chacun se servant un petit peu. Par contre, ils mangent bien avec des couteaux et des fourchettes. Et ils sont beaucoup plus habiles que la plupart des français avec les baguettes :-)
Ils essaient autant que possible de créer des liens entre les membres du groupe : une autre activité proposée est de jouer au badminton tous les jeudis après-midis. C'est une très bonne occasion pour m'améliorer ! Et c'est bien sûr très convivial. Comme d'habitude, les garçons sont supers forts et les filles un peu moins, mais ils sont très gentlemen et nous sommes des féroces, alors tout s'équilibre.

Finalement, je trouve que les rapports sont beaucoup plus naturels et les chinois sont extrêment amicaux et chaleureux. Bien qu'il y ait encore le problème de la langue, le courant passe bien, ma foi !






mercredi, mai 10, 2006

Ma chambre

Mes deux premières nuits à TsingHua m'ont permis de mieux apprivoiser cette chambre, ma foi de tout confort, quoique...

Je ne regarde pas la télé qui fait bien face au lit. Seulement une chaîne est bien captée. Les 69 autres chaînes sont légèrement brouillées. Mon lit est assez dur, il est constitué d'une couche de 3 matelas fins, posés sur une planche de bois. Très bon pour le dos cela dit !





La salle d'eau est très optimisée : d'un côté les toilettes et derrière un rideau, se trouvent la douche et le lavabo. L'eau de la douche s'écoule à même le sol ce qui implique si je me lave les dents après avoir pris une douche, j'ai les pieds dans l'eau. Et bien sûr, il n'y a pas de séparation entre la douche et le petit coin WC. Donc l'eau vient régulièrement dans la zone censée rester sèche...


Finalement, ce n'est pas si grave car le ménage est fait tous les jours dans la chambre.
D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle on voit un petit cadenas sur mon bureau. Les tiroirs et l'armoire sont telles qu'il est possible de les cadenasser.
Pour en revenir à la salle de bain, mes premières douches à l'université auront été très tièdes, voir froides. Pensant au début qu'il s'agissait de la température normale de l'eau, j'ai pris mon mal en patience en me disant que je serais toute contente de me laver lorsqu'il fera très chaud cet été. En fait, notre bâtiment a des problèmes d'eau chaude. Normalement, nous devons encore attendre quelques jours avant le retour à la normale. Au pire, j'irais tocquer chez un français dans le batiment d'en face pour me laver !

Internet y est disponible. Comme je m'en doutais, certains sites web sont censurés et il est impossible d'y aller. Est-ce un filtre de l'école, du gouvernement ? Je ne sais pas. Toujours est-il que mon blog ne peut pas être vu par un internaute de TsingHua !

Globalement, je suis très contente de ma chambre qui est neuve, propre et fonctionnelle. On ne peut pas demander mieux (sauf l'eau chaude). Et voici ce que je vois de ma chambre (orientée Nord) :

Le rez de chaussée est réservé au parc à vélo. Il vaut mieux rentrer tôt le soir pour trouver une place où poser son vélo. Et encore, on n'est jamais à l'abri d'un vol : un étudiant a paraît-il perdu son vélo 10 fois en 1 an ! La passerelle relie les deux bâtiments, mais elle n'est pas accessible, (j'ai tenté dès le premier jour). En effet, les entrées et sorties sont plus ou moins contrôlées : il y a toujours une personne derrière un comptoir dans le hall d'entrée.

mardi, mai 09, 2006

Université de TsingHua

Et voilà ! me voici à TsingHua pour 4 mois.
Grâce au très gentil Gao Yan, tout est parfait :
- une belle chambre pour étranger, bien mieux que celle d'un étudiant chinois ordinaire,
- une place dans l'équipe du labo de recherche.


Tout va pour le mieux donc. Les collègues sont adorables et font beaucoup d'effort. Ils prennent le temps de m'attendre quand j'ai un peu de mal avec mon antivol de vélo, n'hésitent pas à dire que je peux leur demander quoique ce soit s'il y a un problème. Quand je pense à l'accueil que les français réservent aux étrangers, j'ai souvent honte...

Je découvre le campus qui fait près de 2,5 km de long et 2 km de large, assez vert pour un campus dans une aussi grande ville telle que Beijing. Tous les étudiants se déplacent à vélo et il est même étonnant que ces bécanes toutes rouillées soient aussi performantes. J'avoue que la selle n'est pas très confortable, mais au moins, nous gagnons du temps. Le campus est une mini ville à lui tout seul : poste, banque, magasins, marché, plusieurs restaurants, et même un coiffeur et bien sûr les équipements sportifs de toute grande université. Il est tout à fait envisageable de vivre coupé du monde extérieur !


lundi, mai 08, 2006

Hong Kong Star

Avant de m'installer à l'université de TsingHua à Beijing, mes parents et moi sommes allés quelques jours rendre visite à mes grands parents à Hong Kong.
C'est l'occasion de se plonger dans cette ville trépidante d'activités. Les hong-kongais sont chaleureux et à vrai dire, la langue m'est finalement assez familière.
Comme la vie n'est pas chère, nous profitons des multiples magasins pour faire nos emplettes et mes parents rentrerons les valises pleines à craquer...


Mes grands parents nous emmènent également dans d'excellents restaurants et pour une somme modique (2 euros), il est possible de goûter d'excellents plats.



Finalement, Hong Kong se distingue par ses centres commerciaux chics, son excellente cuisine, mais aussi par sa superbe baie depuis Kawloon (9 dragons littéralement) et ses buildings impressionants. La vie y est bruyante et joyeuse. Mais en cette saison, il fait déjà très humide. A tel point qu'une fois une fois s'être séché en sortant d'une douche, le corps reste encore humide.

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