samedi, juillet 29, 2006

Repas d'anniversaire

Jeudi soir fut l'occasion pour toute l'équipe de célébrer 5 anniversaires en même temps de 5 membres. La date s'est décidée le jour même si j'en conclus les appels téléphoniques de notre petit "xiao boi shi", le futur doctorant. Il a du passé environ une dizaine de coups de téléphone à tout le monde car même ceux dont c'était l'anniversaire n'étaient pas forcément au bureau.

Bref, nous voilà réuni jeudi soir, à 11 autour de la table dans une petite salle rien que pour nous. Song FangTing, dont l'anniversaire était le 11 juillet n'est pas encore là, elle est restée au bureau finir un travail et je remarque que deux autres filles sont absentes également et que nous ne les attendons pas.
Qu'à cela ne tienne, nous commandons les plats. La tradition veut que chacun choisisse un plat. J'opte pour du sucré : des espèces de beigneté de forme allongé, constitués de farine gluante que l'on mange très chaud et trempés dans du lait concentré. C'est délicieux.
Gao Yan me confie que c'est un très bon restaurant et en effet, les plats sont plus raffinés et plus fins que dans d'autres.

Pourquoi je vous parle de ce repas en particulier ?
Tout d'abord pour montrer combien "manger" est un passe temps d'important pour les chinois. La conversation autour de la table se rapportera au moins une fois à la nourriture.
Ensuite, parce que les plats que certains ont commandés ce soir ne sont pas aussi bizarres que la viande de chien, mais presque :

- estomac de poulet sautés et présentés dans un wok sous une flamme, goût peu prononcé,
- pattes de canard dépecées, blanchâtre , sèches et assaisonnées avec de la sauce wasabi, très bon,
- marmitte de sautés d'intestin grêle de boeuf ou de porc, goût fort et chaire élastique.

Puis d'autres plats, mais beaucoup plus communs. Je remarque que nous ne commandons jamais de riz lorsque nous allons au restaurant. La raison en est la suivant, d'après XiaNa : les plats sont tellement bons et délicieux qu'ils se suffisent à eux même pour nous remplir le ventre.

Nous commençons donc à piocher dans les différents plats. Song FangTing n'est toujours pas là.... quelle politesse ! mais elle commandera un plat de nouille pour elle toute seule et pourra goûter au canard laqué qui est délicieux dans ce restaurant car pas gras du tout.

Nous buvons quelques bières et la tradition veut que l'on choque les verres de tout un chacun, comme dans tous les pays. Mais la table est tellement grande que chacun donne un petit coup sur le plateau tournant avec son verre et hop, une gorgée. Nous communiquons par la table tournante !

Vient le moment du gâteau d'anniversaire. J'ai déjà remarqué plusieurs gens dans l'université avec une boîte ronde et haute (comme une boîte de chapeau d'ancien temps). Tous les gâteaux d'anniversaire se ressemblent : 2 génoises, des morceaux de fruits entre, beaucoup de crème fouettée tout autour et le nom de ceux à qui ont célèbre l'anniversaire est écrit au dessus.
Avant d'entamer le gâteau, chacun des membres privilégiés a pris une bougie et dans le noir, nous avons chanté la chanson :-) (le petit doctorant avait lui aussi une bougie même si ce n'était pas son anniversaire)
Donc le serveur nous apporte un couteau pour ce gâteau : il fait bien 1 mètre de long et s'apparente plus à un sabre !! les parts sont immenses pour nos petites assiettes en carton et nous les mangeons avec une espèce de pique pique, pas très pratique.

Tout à coup, XiaJianJun lance une blague à propos de la crème, je le vois brandir le reste de son assiette pleine de crème et prêt à la lancer à la figure du YanDa (le chef de l'équipe) ! Dans l'euphorie, les gens votent et toute la table est d'accord pour que XiaJianJun lui lance l'assiette !!
YanDa se cache derrière les uns et les autres, mais il sera coincé dans un coin et paff ! pas de pitié pour son pantalon.
Je n'en reviens pas ! de vrais gamins ! Et cela continuera ainsi avec 3 autres assiettes, une s'écrase par inadvertance sur le mur (une demi part de gâteau), une autre ayant manquée son coup atterit sur le voisin de XiaJianJun. GaoYan, prend des photos avec son téléphone et les filles se cachent sous la table.

Je n'aurais vraiment pas pensé qu'ils auraient osé jouer ainsi. Bien sûr, ils ont nettoyé les dégâts (enfin, juste sur les murs, pas parterre). Mais je crois que l'excès de pression et la fin imminente d'un grand projet les ont complètement fait perdre la tête !

mardi, juillet 25, 2006

Une vie de Chien

Et voilà, je suis passée de l'autre côte de la barrière : j'ai mangé de la viande de chien ce midi....

Comme à notre habitude, les membres de l'équipe présents au bureau, sont allés manger au restaurant. Nous nous sommes dirigés vers le restaurant coréen de l'université, en compagnie du mari d'une des collègues. A noter que celui-ci est propriétaire d'un appartement et qu'il a sa propre voiture (et non pas des moindres).
Bref, je commande le bol de riz avec de la viande de boeuf, une valeur sûre du restaurant, alors que deux autres filles commandent des plats.

Je vois arriver le premier plat (nous n'avons pas encore nos bols de riz), il s'agit de morceaux ou plutot de filaments suspects de viande assaisonnés avec de la sauce pimentée et rouge et recouverte de coriandre. Là, le chef de l'équipe me dit que c'est de la viande de chien..... je ne le crois pas. Je me dis que c'est une blague (il aime bien faire rire les gens). Mais non non qu'il me dit....
Gloups ! Et les deux filles qui ne se gênent pas pour piocher dans le plat. Moi, je m'imagine bien le petit chien allongé sur la table du boucher.... Une horreur.

Je demande à l'une d'elles si cela a le goût du boeuf, elle me répond que c'est plus proche du poulet.... Bon, bon....

Et voilà que le chef de l'équipe me redit de goûter. Alors, prenant mon courage à deux mains et pour ne pas mourir bête, je choisis un morceau dans le plat, du bout des baguettes. Berk... Je le pose dans mon assiette à côté et j'attends que mon bol de riz arrive. Je ferais passer le tout d'une bouchée goulue de riz au pire.

Dans le feu de l'action, lorsque tout le monde est servi, je me lance.... Concentration..... Je pense à autre chose et hop, dans la bouche. Alors, déjà le goût n'est pas fort du tout. Peut-être que je suis tombée sur un morceau avec peu de chaire. Je suis un peu déçue et finalement, je réitère l'expérience avec un morceau plus charnu.... Waouw ! le goût est assez spécial, on peut bien imaginer que ce soit un canidé en y pensant. C'est à la fois fermenté, fort et peu prononcé.
Bon j'avoue que pour ce morceau, je me suis dépêchée de prendre une grande bouchée de riz et de mâcher sans respirer.

Le chef de l'équipe et une autre fille n'en ont pas mangé alors que le mari fortuné en a fait plusieurs bouchées.

Finalement, je crois que je ne recommencerais pas cette expérience. Maintenant, je comprends parfaitement les américains qui ne peuvent pas supporter de manger du lapin ou alors les étrangers qui nous regardent avec des gros yeux lorsque nous parlons d'escargot à l'ail ou de cuisses de grenouille.

mercredi, juillet 19, 2006

A la mer

Ce week-end fut destiné à une sortie à la mer avec toutes les équipes travaillant pour le grand professeur Jiang, le chef du laboratoire de recherche. Au total, nous étions 34 participants, sans compter les membres des équipes ne pouvant être libres ce week-end là.

Nous sommes donc partis vendredi matin à 7h45 de Beijing pour Nandaihe (province de Hebei), une cité balnéaire à 4h de car. Elle est juste au sud de Beidaihe, près de Qinhuangdao (l'étoile au nord est de Beijing sur la carte).


Le petit déjeuner se mangera dans l'autocar : un sachet plastique avec une brioche, des oeufs sous vides, une bouteille d'eau et quelques sucreries nous ayant été distribués au départ. On se dirait en colonie !

Je discute un peu avec Feifei, une collègue de l'équipe. Elle me parle de la France, des acteurs qu'elle connait : Jean Reno, Isabelle Adjani, Sophie Marceau et le réalisateur Luc Besson. On voit tout de suite quels acteurs ont une carrière internationale ! Je lui réponds par Maggie Cheung, Gong Li et l'héroïne de Hero. J'avoue que ma connaissance est pauvre en la matière.

Nous regardons le paysage de la banlieue pékinoise défiler sous no
s yeux et elle me dit que les chinois construisent beaucoup d'immeubles (nous voyons des chantiers presque tous les 500 mètres). J'apprends que lorsque Mao TseDong était au pouvoir, il voulait renouveller les villes, tout moderniser en détruisant et reconstruisant. Un architecte proche de Mao s'opposa à cette politique dans la mesure où il voulait préserver des quartiers anciens. Mais le peuple, avide de nouveauté et de modernité, soutenait Mao, chose tout à fait concevable, vue le niveau de vie à l'époque.
Mais Feifei me confie qu'une partie des pékinois veulent préserver leurs Hutongs (quartiers anciens de Beijing). Elle me fait remarquer très justement que les chinois ayant maintenant un niveau de vie correct, ils pensent dès lors à la culture. Bref, l'avenir culturel de la Chine n'est pas tout à fait perdu, même si l'image que nous en avons de l'occident est un quelque peu ternie.

Pour en revenir à la Mer de Chine (mer Jaune), la première après-midi fut destinée à la une ballade en ferry à Beidaihe, presque sous la pluie, dans la chaleur et l'humidité. La mer est très calme, avec très peu de grosses vagues. Elle est presque toute lisse, même si le bateau tangue beaucoup à mon goût.



Je remarque beaucoup de constructions nouvelles de logements, dans un style occidental : des maisons à la canadienne ou américaine en bois, en lotissement et clôturées. Gao Yan me dit que le prix du m² est de 800 euros au maximum. Cela reste cher pour un chinois, mais il s'agit tout de même de logements de très haut standing et près de la mer, ce qui implique un air beaucoup plus pur que celui de la capitale.

Je ne vais pas m'étendre sur les différentes réunions de travail, sur les parties de cartes effrenées de mes collègues, ni sur les repas où l'on croque des gousses d'ail crues.

La journée du samedi fut dédiée à un parc d'attraction situé en bordure de mer. Chaque équipe s'organise comme elle le souhaite et nous restons tous les 10 ensemble au début pour aller à la plage. Petite baignade des pieds alors que d'autres se baignent carrément. Honnêtement, je n'ose pas tant les bateaux passent près des filets de démarcations. D'ailleurs dans un endroit plus calme, nous trouvons des crustacés morts et des méduses inertes, refoulés par les minuscules vagues.
Les chinoises ne font pas trop bronzette car les filles veulent garder une peau blanche, tout le contraire de l'occident. Elles se promènent même avec leur parapluie sur la plage. Gao Yan m'a même dit qu'il préfèrait les filles avec une peau bien blanche. Par contre, les hommes adorent s'ensevelir dans le sable.


Le midi, nous étions sensés aller dans un restaurant pour manger, munis de notre ticket. Et là, ce fut la débandade, on aurait dit que tous les visiteurs s'étaient donnés rendez vous dans le restaurant en question, eux aussi avec leur ticket. Nous devons nous faire bousculer, secouer, serrer pour accéder à la salle commune et une fois arrivés là-haut, il faut encore se battre pour une assiette et une paire de baguettes. Là encore, les gens se poussent pour se servir aux buffets et le tout dans une chaleur et une moiteur presque étouffante. Autant dire que j'étais bien contente que la femme de Yan Dao (le chef de l'équipe) veuille partir pour manger autre part.
Nous finirons sur une table de terrase à manger des petits gâteaux et de la brioche.



L'après-midi, nous testons les jeux du parc d'attraction. Cela va de la grande roue toute calme à des machines de torture qui font tourner les visiteurs dans tous les sens à des altitudes pas raisonnables, en passant par les autos tamponneuses. XieNao et moi sommes les plus braves de l'équipe et essayons pas mal d'activité même si je me défile devant les 3 plus périlleuses. Je remarque aussi que Gao Yan, pourtant jeune homme fringuant, a peur et ne veut même pas essayer des attractions peu dangereuses !

Enfin bon, je garde à l'esprit que les normes de sécurité sont peut-être douteuses, mais je leur fais confiance tout de même.



Le soir sera une bonne occasion de voir combien le groupe est important en Chine : nous sortons tous les 10 ensemble pour faire du vélo en tandem, manger une glace, faire les magasins et manger de la pastèque sur le pouce. J'ai vraiment l'impression d'être en colonie de vacances, tout le monde est content et nous partageons de bons moments. J'adore cette ambiance où chacun essaye de faire au mieux pour le bien de tous. Les garçons sont plus que galants et je remarque que c'est toujours le plus jeune qui est chargé des corvées : porter nos chaussures sur la plage, aller acheter des boissons au magasin d'à côté alors que nous sommes tous déjà attablés. Mais il est très gentil et trouve cela normal de le faire. Je pense que cela ne lui vient même pas l'idée de broncher ou de dire non. De plus, on n'abuse pas de lui, sinon, je pense que l'harmonie du groupe serait rompue.

samedi, juillet 08, 2006

Footbal : Coupe du Monde 2006

Une grande émulation doit faire battre le coeur de tous les supporters français en ce moment : la finale de la Coupe du Monde 2006.

Les chinois sont eux aussi très excités par cette coupe, même si leur équipe n'a pas été sélectionnée.
Le football est très populaire à Tsinghua. Lors des beaux jours non pluvieux, il ne reste presqu'aucun espace sur le terrain de foot. Chaque mètre carré est utilisé par un joueur, des buts sont improvisés deci delà et les ballons volent. Habitués à la foule, cela ne dérange nullement les étudiants d'être aussi serrés pour jouer.

En Chine, la Coupe du monde est largement suivie. Tous les matchs ont été diffusés, même ceux de poule et une chaîne est entièrement consacrée à cet évènement. Si ce ne sont pas des matchs de la Coupe qui sont programmés, ce sont des classements de meilleurs joueurs, de meilleurs buts ou une rétrospective des différentes Coupes qui alimentent le petit écran. D'ailleurs, Nicolas et moi avions regardé ces classements lors de notre attente de l'avion au retour de Guilin. Les sélections datent parfois des années 1980.

Petite anectode sympa : les publicités qui ont une plage de diffusion lors des diffusions de match ont toujours un petit rapport avec le football. Dans l'une, un livreur de colis remet une lettre en dribblant avec un ballon, dans l'autre, le speaker est habillé comme un footballeur. Et bien sûr, sont diffusées toutes les pubs où un joueur de foot fait la promotion d'un produit. Le beau sourire de Ronaldino (Brésil) est populaire par ici.

Sur les postes de télévision de la cantine, les étudiants suivent attentivement des extraits de matchs, la bouche ouverte et les baguettes en l'air ! Le repas terminé, ils ne partent pas tout de suite, mais attendent la pub.
On voit parfois des étudiants ou des passant portant un tee-shirt avec le logo de la Coupe du Monde et celui-ci apparait toujours sur l'écran de télévision lors des matchs.

L'équipe de France a l'air d'avoir la côte auprès des chinois.
Tous les camarades me disaient au début que la France avait une équipe trop âgée et que l'entraîneur était mauvais. Les pronostics étaient pessimistes, mais le duel de la finale Italie-France ne leur donne par raison. Mes camarades parlaient beaucoup des matchs pendant les repas, en prédisant qui allait gagner. La France était donnée perdante contre le Brésil !
ChanWang, mon collègue assis juste à côté de moi dans le labo m'a dit le lendemain de la sélection de la France pour la finale, qu'il n'avait pas regardé le match, mais que le matin, en entendant aux informations la sélection de la France, son coeur a bondi de joie. D'ailleurs le commentateur chinois, à la toute fin du match a dit "Vive la France " en français !
En allant prendre mon petit déjeuner après avoir vu le match à 3h du matin, j'ai vu beaucoup d'étudiants agglutinés vers le kiosque à journaux, lisant l'article sur les Bleus à la Une.

J'ai donc interrogé GaoYan concernant la popularité de l'équipe de France par les chinois. Il m'a répondu que les chinois suivaient de très près le championnat d'Italie. Ils connaissent bien les équipes italiennes et anglaises. Les filles chinoises craquent pour le joueur Beckham :-) Et quand l'Angleterre a été éliminée, la côte de popularité de la coupe du monde a largement baissée dans la gente féminine ! La France n'est pas extrêment connue, mais les joueurs appartenant à des équipes étrangères, ils sont aussi adulés.

Bref, la Coupe est bien mondiale, car l'émotion est aussi forte en Chine. Mais il est dommage que les matchs soient programmés à 3h du matin, du au décalage d'horaire.

mardi, juillet 04, 2006

有山有水















Pour les non-sinophiles,
" 有山有水" signifie mot à mot "il y a des montagnes, il y a de l'eau". Autrement dit, il fait bon vivre là où l'on trouve de l'eau et des montagnes.

Cette petite phrase vient introduire mon voyage de 5 jou
rs dans le Sud de la Chine, à 桂林 (Guilin), ville célèbre pour sa rivière et ses montagnes de Karst. Située dans la province du GuangXi, région autonome de par les minorités chinoises qui l'habitent, il nous aura fallu, à Nicolas et moi, 2 heures d'avion depuis Beijing pour nous plonger dans ce climat chaud et humide.

Les billets d'avions ont réservés par internet et délivrés à la porte du labo, s'il vous plaît ! Mes collègues nous ont déniché des hôtels moins chers grâce à des sites chinois. Par exemple, si vous êtes occidentaux, on vous demandera 200 yuans la nuit. En montrant patte chinoise, vous aurez droit à la même chambre pour deux fois moins !


Bref, nous voilà embarqués, Nicolas et moi, sacs au dos et petites phrases écrites sur un papier en chinois dans la main au cas où l'on se perde ou que l'on ne se fasse pas comprendre par les locaux.

Première constatation à Guilin : il faut chaud et humide ! on transpire rien qu'en montrant son petit bout de nez dehors. La ville est bien desservie et ils o
nt apparemment l'habitude de recevoir du monde car les navettes aéroport ne sont pas chères (10 yuans) et elles font la ronde toutes les 10 minutes. Une fois descendus de la navette, le tout est de trouver notre hôtel dans cette longue rue qu'est ZhongShan Lu (中山路) car comme dans toutes les rues chinoises (et autres pays d'ailleurs) les numéros ne sont pas clairement indiqués.

Guilin n'est pas particulièrement très belle ni intéressante. Ces montagnes sont célèbres car l'une d'elles ressemble à un éléphant, mais à par cela, cela reste une ville "moyenne" avec ses magasins, voitures et autres éléments de civilisation. Cela ne nous aura pas empêché de marcher le long de la rivière Li, en croyant que ce n'était qu'un bras de cette rivière tant les abords ne sont pas mis en valeur. Nous pensions voir le fameux rocher "éléphant" depuis la rue ou de plus loin pour éviter de payer les 25 yuans d'entrée, mais les chinois sont beaucoup plus malins : une forêt de bambous, haute et dense cache tous les points de vue possible !

La fameuse montagne qui se cache derrière les bambous

Notre excursion se continue vers les autres montagnes qui surgissent subitement au milieu de la ville. La formation géologique de ces montagnes est particulièrement intéressante et vous pourrez mieux la comprendre en visitant ce lien

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